Fight-Club

Site officiel du film culte

Les Regles du FIGHT CLUB

Règle n°1 : il est interdit de parler du Fight Club.

Très bien, n’en parlons pas. Pas de son intrigue en tout cas. La bande-annonce nous vend une histoire de deux types qui montent un club de boxe clandestin et qui tombent malencontreusement amoureux de la même femme. Encore de la violence, encore de la noirceur post-Se7en. mouais, méfiez-vous quand même des étiquettes toutes faites, des fois que le film parlerait de complètement autre chose. «Pamphlet anarchiste» ?

C’est vrai qu’il y a un certain plaisir à voir Brad Pitt, l’icône des kleenex girls, s’adonner à toute sorte d’activités réprimées par la morale et les bonnes mours. A ses côtés, le définitivement génial Edward Norton l’aide à pervertir la lisse société de consommation américaine, action d’une certaine résonance universelle, par correspondance avec ce mode de vie docilement partagé par une bonne partie du monde.

Règle n°2 : il est INTERDIT de parler du Fight Club.

N’en dévoilons pas plus sur le fond du film, bien plus percutant que tout ce qui pourrait être écrit dessus. Percussion démultipliée par sa mise en forme : il y a dans Fight Club plus d’inventions visuelles de folie que dans toute la dernière décennie de cinéma. Oh ! la tache sur la pellicule pointée du doigt par Brad Pitt ; Oh ! Le salon d’Ed Norton qui se meuble numériquement comme dans un catalogue Ikéa.

Oui, vraiment, «des inventions visuelles de folie», voilà quelle pourrait être la devise de ce film. Folie furieuse : Fight Club est un film qui a des choses à nous dire, qui fait le coup de poing pour réveiller le spectateur assoupi par toutes les productions sans saveur dont il est abreuvé à longueur d’année.

Ça déchire, et ça peut toujours se faire massacrer par les bien-pensants de tout poil, peu importe : Fight Club est un film à VOIR, pas à disserter.

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